Récréation



IN PULVEREM 
REVERTERIS



RECREATION

Montage  original à partir de  l’ensemble  des textes de Robert Walser

 Adaptation et mise en scène : Danielle Bré

Assistant à la mise en scène et  à la dramaturgie  : Mathieu Cipriani
Assistante : Sofy Jordan
Scénographie et lumières : Christophe Chave
 Avec : Pierrick Bonjean, Yoann Goujon, Bryce Quétel, Charlotte Ramond, Stina Soliva, Amandine Thomazeau

Partenaires  actuels : Théâtre Antoine Vitez Aix-en-Provence, Théâtre de la Minoterie Marseille, Théâtre Massalia Marseille, La Distillerie d’Aubagne, Théâtre Comoedia Aubagne, « Par Les Villages » Aix-en-Provence, Theatre la Vignette Montpellier, Dispositif Saison 13 CG 13

« Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur».




Nous sommes dans la permanence d’un lycée quelconque. Six adolescents, trois filles, trois garçons vivent devant nous et nous parlent : de l'école, de leurs amitiés et de leur amours, de leur parents, de leur avenir, de l'état du monde… Il sont à la fois drôles et touchants…


Je ne sais pourquoi la question de l’adolescence est devenue soudain une préoccupation présente pour moi. Peut-être qu’à mon âge, les enjeux compétitifs de la vie active s’éloignent et qu’on est devant la vieillesse avec le sentiment du provisoire, comme  à dix-huit ans, entre son  passé et son avenir. Comme alors, on se sent en danger de s’éteindre ou de s’éveiller, de se soumettre au temps ou de construire un éternel présent.
Mon intérêt pour la jeunesse semble se relier à un vaste  questionnement actuel qui  se déploie  sur fond de violence des lycées, identité des cultures urbaines, chômage important des jeunes diplômés, enfin pression de l’important  marche économique rattaché à cette tranche d’âge. Si mon intérêt converge avec le courant actuel, il n’en épouse en rien les motifs. Rien de l’enquête ou de l’angoisse  sociologique dans mon positionnement, rien de la volonté de percer un secret qui n’est que  le produit de l’indifférence collective. Mon projet est  seulement, grâce à l’œuvre de Walser, de m’adresser conjointement aux jeunes et aux autres universellement. Je veux tenter  de rendre consistante une image de jeunesse possible pour le temps présent. J’y engage une parole qui tente d’ouvrir un dialogue grâce à de nouvelles identifications, dialogue où celui qui tend le miroir est aimant et prend le risque de l’altérité.

Danielle Bré

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