Historique




HISTORIQUE

La compagnie est fondée en 1980 par Danielle Bré qui monte et tourne 17 spectacles jusqu’en 1997

1981/1982 : J'ai Mort de Joseph Joliet
1982/ 1983: Les gens déraisonnables sont en voie de disparition. P Handke
1982/ 1983: Grand et Petit de Botho Strauss
1983/1984: Palerme, Pignans, Port au Prince de N Voltz et D Bré
1985/ 1986 : Britannicus de Racine
1986: Les soirées de Pierre Angelici d'après 1993:Racine et Bataille;
1987: Les vagues de Virginia Woolf
1987/1988: Les Récits aigres-doux d'après Calvino et Manganelli
1998/1989 : "Et qui sait ce qu'un jour, ce fils peut entreprendre " Racine et quelques autres
1989/1990: Protocoles de Edoardo Sanguinetti
1990/1991:La métaphore du gisant d'après Beckett
1991/1992: Le Matériau Fleisser
1992/ 1993 : Purgatoire à Ingolstadt de Marieluise Fleisser
1993/1994: À présent, pour en finir avec la nostalgie : Botha Strauss, P Handke, J Baudrillard, JF Lyotard, M Blanchot, E Levinas.
1995: Un amour impossible de Giorgio Manganelli
1996/1997: Nous les héros de JL Lagarce
1996/9997 : Le petit cirque de Monsieur K d'après Kafka

À partir de 1997 Danielle Bré ouvre le travail de la compagnie à d’anciens comédiens ou partenaires prenant une autonomie artistique. Il s’agissait de réagir à l’impasse de l’équation : un créateur = une cellule de production et de créer une cohérence de projets artistiques autour de thèmes collectifs ou de questions esthétiques communes.

Mises en scène de Danielle Bré après 1997

1998/1999 : La vie de Galilée de Brecht
1999/ 2000 : Navigue mais soit net d’après Modèle Réduit de Danielle Mémoire
2001/2002 : Tokyo notes de Horiza Hirata
2005 : Joue le rôle de Pélagie Vlassova dans la Mère de Brecht
2005: L’Orage de d’Alexandre Ostrovski
2005 : Insupportable mais tranquille : Montage philosophique pour les classes moyennes
2008-2009 : « Des PaPis dans la tête » fugue théâtrale cubiste pour Pablo Picasso.
2010-2012 : La RéCréation d’après Robert Walser
2012/ 2013 : L’après-Midi de Mr Andesmas de Marguerite Duras
2013 : Une fée de Frédéric Boyer
2014/2015 : Randonnée en terres Beckettiennes autour de Samuel Beckett
2015 : L’Achat du cuivre de Bertold Brecht
2015/2016 : Le Carnet d’automne d’après les Tablettes de Buis d’Apronenia Avitia de Pascal Quignard 

Mises en scène d’Angela Konrad après 1997 dans la compagnie

1998 : Noli me tangere d’après le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce
1999 : T. T. d’après Torquato Tasso de Goethe.
2000 : Tales and tears d’après Bond et Shakespeare.
2001 : Time is out of Join, part 1.
2001 : Baal ou interrelations des êtres vivants.
2002 : Time is out of Join part 2 : 2002
2002 : The wood began to move d’après Macbeth de Shakespeare .
2002 : Robert ou ce qu’il en reste dans le cadre d’Opening Nights 3.
2002 : More than Reality film de Culture fiction Décembre 2002
2004 /2005 : Richard III de Shakespeare
2006 : La Mère de B Brecht
2006 : Catherine for ever ,en collaboration avec Danielle Bertotto
2006 : Participation à l’exposition collective au Théâtre des Bernardines
2007 : Traumzeit d’après Paysage soue surveillance de Heiner Müller
2007 : Requiem pour un maître et son chien d’après Molière, Mozart et DG Gabilly


Les orientations actuelles de la Compagnie 


La volonté d’une implication locale : une politique de création inspirée par une volonté d’adresse compatible avec les nouveaux publics et par des opportunités de diffusion dans cette direction. Il s’agit de trouver l’espace où rendre positive la tension entre commande sociale et démarche artistique intime et originale, en prise avec les mutations contemporaines du théâtre.


Un horizon d’adresse : Nous sommes centrés sur une prise en compte de la sensibilité contemporaine. Nous sommes soucieux de proposer aux spectateurs un espace de reconnaissance mais aussi de nous tenir à distance des standards d’opinions et des constructions médiatiques en ayant recours à des fictions fortes et a des oeuvres fortes.

Une volonté de servir le théâtre et son histoire, plutôt que de nous inscrire dans l’espace général de la Culture, un champ professionnel de plus en plus exclusivement soumis à une visé démocratique visant l’équilibre de la consommation des publics et l’adaptation à leurs goûts


Une politique professionnelle adaptée à notre territoire d’implantation et orientée sur un partenariat juste avec les lieux de diffusion mais aussi avec les acteurs, prenant acte de l’état actuel de leur métier et leur proposant aussi de vraies aventures artistiques

Une ligne artistique cohérente :
1/ Continuer le travail de la compagnie sur les grandes écritures du 20eme siècle cherchant ce qu'elles inaugurent plutôt que ce qu'elles clôturent :
-Les écritures contemporaines qui proposent aux spectateurs de nouvelles représentations de l'homme et de nouvelles identifications.

-Les écritures contemporaines dont le geste d'écriture est, en soi, la matrice de l'action scénique à découvrir et à mettre en expérience sur le plateau.

2/Continuer à faire du théâtre un laboratoire de l'humain où l'acteur qui est au centre, met en expérience l'invivable de la littérature.


3/ Faire que le spectacle soit une expérience pour le spectateur et non la consommation d'un objet culturel : Expérience à la fois légère et fondamentale, où il éprouve en même temps la clarté de l’évidence accomplie et l'obscurité de l'inconnu.

4/ Continuer à tenter de rendre compatible la recherche scénique et l'adresse au plus grand nombre, le devoir d'exigence et l'adaptation à tous les circuits possibles de diffusion et aux conditions locales de la création.


Stratégie de Développement

Notre compagnie est une compagnie déjà ancienne, d’audience principalement régionale .De ce fait, malgré l’évaluation positive de son travail de création, elle ne peut pas être positionnée dans les courants d’émergence actuellement privilégiés par les institutions, qu’ils soient régionaux ou nationaux. Cela nous oblige à poursuivre principalement une valeur d’usage pour notre théâtre, en articulant recherche dramaturgique sur les écritures classiques ou contemporaines et adresse sensible aux spectateurs d’aujourd’hui, originalité artistique mais aussi solidarité avec une profession localement définie.

Notre direction artistique, en la personne de Danielle Bré a aussi des responsabilités importantes dans la programmation du Théâtre Antoine Vitez à Aix-en-Provence. Celui-ci n’est absolument pas le lieu d’implantation principal de la compagnie. Il y a une absolue séparation entre le budget du théâtre et celui de la compagnie. Le Théâtre Vitez coproduit très rarement les spectacles de la compagnies et nous n’y répétons jamais. On ne peut donc pas nous considérer, comme on a tendance à le faire trop souvent, comme une compagnie gérant un lieu donc économiquement aidé par celui-ci.

Nous ne sous situons pas ou plus dans la mouvance post-moderne du théâtre comme d’ailleurs la majorité du public. Nous continuons à penser que le texte et l’acteur dans leur rapport historique, qui est à réinterroger, sont au centre de l’art du théâtre. Nous pensons résolument Théâtre et pas Spectacle.

Nous avons, d’autre part, mesuré combien le statut d’artiste associé ne résout pas grand chose quand à la survie des Compagnies de création.

Notre développement ne tient nous semble-t-il qu‘à la pertinence de nos projets et à notre capacité à élargir notre circuit de diffusion : des salles de moyenne importance, dont l’identité de programmation rejoint la nôtre et avec qui mettre en place une vraie relation de coopération.
Economiquement cela veut dire qu’il est fondamental pour nous : 

D’être subventionnés au fonctionnement, avec un coût de structure minimum 

De gérer un budget nous permettant :

De travailler en amont nos projets sur au moins deux ans : temps de travail rentabilisés  par     des  résidences favorisant l’engagement des partenaires ? présentations versions intermédiaires. Préparation esthétique et travail de  préparation de la diffusion

De garder les spectacles au répertoire pendant au minimum trois ans : Tournée des spectacles sur  la base des apports en achat.

 De faire au moins une création par saison

De cumuler les créations de long terme, au plus prés l’identité de la compagnie avec des formes plus légères répondant à des commandes ou à des opportunités de projet. Cela nous permet la diversification de nos circuits de diffusion, diversification qui n’est pas néanmoins très facile. Grâce à cette tension, nous cherchons :
À éviter la notion de style et l’enfermement dans un cercle de diffusion, étroit et peu ouvert, aussi le caractère mortifère de la liberté de l’art.

À éviter la vulgarisation et le formatage des créations par les destinataires et les risques liée à l’adaptation des artistes à la demande sociale.


La compagnie est conventionnée avec la ville de Marseille est aidée par la Ville d’Aix-en-Provence, le département 13 et selon les projets par la DRAC Paca et la Région PACA.


Elle a  eu des coproductions régulières avec le Théâtre de la Criée CDN, Le CDN de Nice, le théâtre de Gennevilliers CDN, et plus récemment : Le Théâtre Antoine Vitez, Le 3 bis F lieu d’arts contemporains, le Théâtre des Bernardines, le Théâtre du Bois de l'Aune, Le théâtre de la Joliette -Minoterie, le Théâtre de Lenche.